La scène lacanienne et son cercle magique. Des fous se soulèvent.
220 pages, Paris, Epel, 2017.
Libre de s’adresser à la liberté d’autrui, Jacques Lacan le fut, que ce soit dans son exercice de la psychanalyse, ses présentations de malades, son séminaire (la scène lacanienne).
Ainsi rompit-il avec un prérequis qui maintenait la folie sous l’empire de la nécessité – ce qui devait l’opposer à Henri Ey et le rapprocher de Michel Foucault pour qui la liberté est solidement impliquée dans la notion même de folie, appartient au domaine de son existence.
Si le soulèvement du fou, celui de l’enfant aussi bien se montrent intraitables, se soustraient à la maîtrise que l’on tente d’exercer sur eux, la raison n’en est-elle pas qu’il en va de leur liberté ?
Autant en prendre acte.