Ombre de ton chien. Discours psychanalytique, discours lesbien.
Paris, Epel, 2004.
Trad. portugaise (Brésil) par Procópio Abreu, Sombra do teu cão, Rio de Janeiro, Companhia de Freud, mai 2006.
Trad. espagnole (Argentine) par Silvio Mattoni, Buenos Aires, éd. Literales & el cuenco de Plata, 2004.
Une romancière (Dominique Desanti) l'a dit : psychanalyser est un métier de chien. Et un psychanalyste (Jacques Lacan) l'a approuvée publiquement, allant jusqu'à écrire dans Le Monde: «Cléo [l'héroïne de Un métier de chien] livre sans choquer ce qui serait autrement impossible à dire, ce que jamais les vrais psychanalystes dans la vie ne révèleront : la vérité d'une femme sur l'amour».
Qu'est-ce donc qu'aimer en chien ?
Qu'aimer un chien ?
Que l'amour chien ?
Que la chiennerie amoureuse ?
Sidonie Scillag (ladite "jeune homosexuelle" chez Freud), décédée en 1999, exemplifia, dans sa vie, cet amour chien. Son enseignement est ici pris en compte.
En résulte un curieux chassé-croisé entre discours psychanalytique et discours lesbien, où s'éclaire, mais en creux, un point resté des plus opaques dans l'analyse : l'amour de trasnfert. Ce nouvel amour relèverait-il de la chiennerie amoureuse ?