Après les aveux de la chair
Ouvrage dirigé par Sandra Boehringer et Laurie Laufer.
Contributions de Jean Allouch, Thamy Ayouch, Fabrice Bourlez, Raquel Capurro, Guy Casadamont, Philippe Chevallier, Frédéric Gros, Guy Le Gaufey, Daniele Lorenzini, George?Henri Melenotte, Gonzalo Percovich, Philippe Sabot, Annie Tardits, Sara Vassallo, Mayette Viltard.
Attraper erôsdans le filet du logos, l’Occident n’a pas attendu la psychanalyse pour s’y employer.Entre les aphrodisiagrecs et le dispositif de sexualité moderne, il ne restait plus à Foucault qu’à déposer une dernière pièce au puzzle de son Histoire de la sexualité : que s’est-il passé au temps de la concupiscence chrétienne et du péché de chair ? Comment le sexe en est-il venu à polariser le rapport de soi à soi ?
« Il m’a semblé, écrit Foucault, que la question qui devait servir de fil directeur était celle-ci : comment, pourquoi et sous quelle forme l’activité sexuelle a-t-elle été constituée comme domaine moral ? »
À qui sont destinés les aveux ? De quoi libèrent-ils ? Quel sujet moderne l’expérience de la « chair » dans le christianisme a-t-elle contribué à construire ?Les Aveux de la chair jettent le trouble dans une « histoire de la sexualité » qui s’avère faussement linéaire et sollicite tout autant philosophes, historiens, spécialistes de la littérature et psychanalystes.
Ce volume fait écho à Bien avant la sexualité. L’expérience érotique en Grèce ancienne, publié en 2019 chez Epel.